mardi 27 juillet 2010

L'orignal qui court évite le monstre du lac Memphrémagog


Je vous explique: quand je suis sortie du lac Memphremagog avec une perruque d'algues sur la tête, je n'étais vraiment pas sur le Commando de Recherche du Monstre. En fait je participais à mon premier triathlon 'sauvage': de la vraie nage dans un vrai lac (algues et bibittes comprises), du vélo sur des vraies côtes (Merde! fort heureusement tout ce qui monte doit aussi descendre) et de la course dans les sous-bois. Hourrah! Le plus beau triathlon auquel j'ai participé jusqu'à présent.

Les détails. Samedi soir avant la course: nous plongeons dans le lac. Je rame de l'algue et je n'arrête pas de penser aux brochets monstrueux qui traînent dans les parages. Je dois constemment me répéter: 'je suis plus grosse que le brochet, je suis plus grosse que le brochet, je suis plus grosse que le brochet'. Je maudis aussi Spielberg d'être né et d'avoir réalisé 'Jaws'. 'Maudit Spielberg, maudit Spielberg. Maudit Spielberg'.

Ensuite nous sautons dans la voiture pour voir le trajet de vélo et là, c'est la consternation: ça monte, et monte, et monte et monte et monte et quand ça descend, ça descend...vraiment. MeeeeeeeeeeeEEEEEEEEEEEEEEERDE à 40 km/h. Ça me rappelle que les mouches, c'est pas végétarien. Il faudra serrer les dents.

Nous retournons à l'hôtel et là c'est l'insomnie. La vraie. Quelques moments de sommeil et puis je me lève à 5 heures pour méditer, faire mon petit yoga. Il n'y a plus rien d'autre à faire que de me jeter dans l'incinérateur de la compétition.

Quelques moments avant la course: la plupart des femmes dans le zone de transition ont le teint gris et les jointures blanches. Alea Jacta Est.

Le départ, la nage. Et bien l'eau était très chaude mais j'ai pris plusieurs fois la tasse en nageant. En effet, j'étais souvent coinçée entre des nageuses du peloton et les coups dans les côtes ont le don de vous faire avaler de l'eau. L'Orignal qui Court a su cependant garder son calme légendaire (bon...) et réussi à sortir de l'eau sans se noyer (grâce à la perruque d'algues flottantes).

Le vélo: Bon alors ça, c'était la terreur. Vous savez, c'est ma partenaire de triathlon qui m'avait dit il y a deux semaines: 'Ça va être le fun!!!! TU VAS VOIR! On s'inscrit! On va voir si on est prêtes pour le triathlon Olympique de septembre!' . Moi j'étais un peu sceptique d'autant plus que je venais juste de terminer la castration de mon vélo de course (et oui, je lui ai coupé les pédales à calles et le guidon à cornes, j'en avais assez de me péter la fiole), que je n'avais fait aucun entraînement en intensité, juste de la technique (je réapprend à courir rappelons-nous) et bon enfin bref j'avais la trouille. Mais quand est venu le temps de grimper sur le vélo, j'ai dû me chanter mon hymne d'urgence de Sweet People: une côte à la fois, doux Jésus, je ne demande que ça, doux Jésus etc. Ahem. L'important c'est que j'ai terminé le vélo sur le vélo et non pas dans l'ambulance. Il y a cependant eu ce petit bris mécanique (je répare mon vélo moi-même) et je n'ai pas tout à fait saisi quelles pièces il faut bien serrer et celles qu'il faut VRAIMENT serrer si bien que mon guidon ... bon... n'en parlons plus. Ça c'est une pièce qu'il faut vraiment serrer.

La course maintenant, et bien rien de spécial, j'ai pris mon temps et mes jambes étaient plutôt fonctionnelles comparées à d'habitude. Il faut dire que les panoramas pendant le triathlon sont à couper le souffle (pas vraiment bon quand on participe à une course mais ça remonte le moral quand vous montez une côte de deux kilomètres). Je dois terminer en disant que c'est mon pire temps en triathlon mais ma première place pour ce qui est du plaisir que j'ai eu à y participer.

mardi 6 juillet 2010

Chi running becomes interesting

Well, well, well. Who would have known this Chi running could actually be worth it? As far as racing times are concerned, we will have to see but I am definitely more curious then ever. I have been reading the book for the last few days. Breyer (founder of Chi running)keeps putting the emphasis on technique saying that it will eventually bleed out in all other areas of our lives if we practice.
I'll be darned but today it did show up in my swimming. I was swimming with my newfound 'body consciousness' (staying aware of all responses in the body as one moves)when I noticed that I lift my left shoulder too much as I turn to breathe. It creates added and unwanted water resistance. I may have just eaten away 30 seconds of my swimmimg time in the upcoming triathlon...Well,Well,well. Maybe it was worth my 269US$