J'apprends beaucoup en voyageant avec Maman et hier etait la plus longue lecon que j'ai eu depuis mon arrivee. Nous avons longuement hesite entre le bus public et le bus prive pour nous rendre a Dharamsala. Le terminus etait en plein chantier et les bus qu'on nous a montres etaient plus de l'ordre des bus scolaires ce qui nous a pousse a acheter un billet avec une compagnie privee. Toujours risque.
Premierement quand ils vous disent hotel pick up, ca ne veut pas dire qu'ils viendront a votre hotel pour vous chercher en bus. Un type viendra vous chercher et vous demandra de marcher un kilometre avec vos valises jusqu'a un point de rencontre ou on vous demandera de payer un rickshaw pour aller dans un stationnement d'autoparc. Si vous etes chanceux, vous partirez a ce moment la. Sinon...
Dans notre cas la chance n'etait pas avec nous. Nous avons du attendre parce qu'il n'y avait pas assez de voyageurs. On nous a donc farcies dans un autobus jusqu'a un autre autoparc. Une fois la, nous avons attendu.
Et la ils nous ont demande de prendre un autre rickshaw pour aller a un autre stationnement. Nous avons du payer une velo rickshaw mais on ne nous avait pas dit qu'il allait traverser une autoroute a quatre voies puis pedaler contre le traffic. Encore une fois j'ai vu au ralenti, un autocar cette fois-ci qui nous foncait dedans. Ca devient une habitude. Toujours est-il que nous nous en sommes sorties indemmes, que nous avons attteint l'autre stationnement pour rejoindre le bus et que nous avons... non, pas attendu. Nous avons du payer les porteurs, les rickshaw, etc. Il va sans dire qu'a ce stade toutes les conversations atteignaient le 200 decibels et que le type de la compagnie de tourisme a soudainement mysterieusement disparu. Le plus drole c'est que le bus etait lein de gens de Dharamsala. Il y avait un moine et quand je suis entree dans le bus j'ai tout de suite vu que nous derangions serieusement leur zen. Les voyageurs sont retses excedes mais finalement nous sommes partis. Le bus etait confortable. J'avais de la place pour mes longues jambes et chacune de nous avait deux sieges. J"ai pu dormir un peu. Maman etait philosophe: "C'est toujours comme ca en Asie".
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