mardi 27 mars 2012

Donner pour les oeuvres caritatives

La course nous donne des ailes et un grand sentiment de liberté mais il y a d'autres manières de se donner un sentiment de plenitude: donner pour les oeuvres caritatives liées aux courses. Les opportunités abondent dans ce sens de nos jours et pour ceux d'entres nous qui ne peuvent faire ni course, ni bénévolat lors des courses, il y a toujours la possibilité de donner pour garder le sentiment d'être en contact avec la course même si les pas n'y sont pas.

Ceci dit, une vigilence s'impose. Il y a quelques semaines Léa Pool, réalisatrice québécoise, a présenté son film sur les campagnes rubans rose contre le cancer. Le documentaire est vraiment intéressant malgré le fait qu'il sert souvent de douche froide par rapport aux campagnes de levées de fond qui se sont beaucoup liées aux événements de course: Run for the cure par exemple.


Ceci dit je ne trouve pas que ça devrait nous empêcher de donner aux causes et événements qui nous plaisent ou avec lesquels nous avons une affinité. Il ya quelques années j'avais participé à la course Army Run d'Ottawa. Les profits de la course allaient à la fondation Sans Limites, une agence sans but lucratif qui prend soin de nos nouveaux vétérans revenant d'Afghanistan. Je n'ai jamais été en faveur de la présence canadienne en sol afghan mais j'ai toujours mal quand je vois ces jeunes gens revenir éclopés de toutes les manières. J'avais envie de faire quelque chose même si tout ça me rendait profondément mal à l'aise. Après tout, l'armée recrutait à l'expo avant la course! Je ne pouvais pas le croire. Il y avait tous ces vétérans amputés et pourtant il y avait un kiosque de l'armée canadienne!  J'avais aussi peur que le gouvernement du Canada décide de remettre entre les mains de l'agence le soin entier de s'occuper des soldats et ainsi se déresponsabiliser de nos vétérans. Ceci dit, j'y suis allée quand même. Mon argent a été à l'agence et c'était bien ainsi. Les prothèses que les vétérans utilisaient pour courir coûtent des fortunes et j'étais contente de contribuer.

Pour ma part, je vais continuer de donner.




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