La dérive

Je boude. Depuis que j'ai pris la décision de ne pas participer à ma course de mars je déprime.

J'essaie de me dire que c'est pour le mieux, que ça va me donner plus de temps pour mes études, pour faire du ménage mais c'est comme demander à un Husky de ne pas aimer l'hiver.

Je me suis inscrite à deux petites distances pour cette saison. Un 5 et un 10 à l'automne. Peut-être que je participerai même à un petit duathlon.

J'ai une nouvelle partenaire de course avec qui je commencerai au printemps mais en bref j'ai le cafard. Il est difficile pour moi de m'imaginer faire de petites distances mais c'est tout ce que mon emploi du temps me permet pour l'instant. Il y a une partie de moi qui en à marre des entraînements et de la vie militaire de la compétition .

L'autre partie de moi se morfond, s'ennuie du gros millage . Des sorties qui durent des heures dans la montagne. Je veux aussi profiter du temps que je peux encore passer avec ma grand-mère. Je veux également voir ma mère qui revient d'un long voyage à l'étranger.