mercredi 3 novembre 2010

Aviothon et décalage horaire


21 heures de vol c'est pas la porte a coté et je dois avouer que j'ai trouve cela difficile. L'entraînement pour les courses de longue distance m'a aidée car de si longs vols prennent pas mal de patience et de concentration. Pour une personne sédentaire, ils sont peut-être plus faciles mais pour une personne qui s'entraîne dehors a tous les jours c'est pénible. Il faut tout d'abord se faire à l'idée que vous resterez coincée dans une boîte de sardine pendant toute une journée. Un conseil, prenez un siège le long de l'allée. Vous pourrez ainsi aller et venir a votre guise. Pour les végétariens, optez pour le menu "strict vegetarien". J'ai eu du poisson à mon retour. J'enviais beaucoup les autres passagers qui pouvaient dormir tout le long du voyage. Je crois cependant qu'il est mieux de ne pas dormir pendant le vol pour aider à éviter les problèmes de décalage horaire. J'en ai profité pour faire le plein de films d'Hollywood. En tout j'ai vu Salt, Avatar, Twilight, The last airbender, The kids are alright, The Karate Kid et un paquet de documentaires sur la gastronomie.

Pour ce qui est du décalage horaire. Les choses se passent assez bien mais j'ai le cerveau embrouillé, comme si j'étais toujours un peu en train de faire une sieste éveillée. J'ai fait ma première nuit sans problème et hier je me suis réveillée brièvement à une heure du matin. C'est l'après-midi qui est le plus difficile. Je m'endors et il est difficile de résister à la tentation de faire une petite sieste. Hier je l'ai fait et quand a été le moment d'aller courir avec ma voisine, j'ai failli rentrer dans un arbre tellement j'étais ailleurs. Il est un peu angoissant de repartir la machine Montréalaise. Les appels à retourner, les affaires à brasser, le retard a reprendre après un mois complètement ailleurs à tous les niveaux. J'essaie de prendre ça cool, de garder l'esprit de la Thailande Me pen Rai (ça n'est pas important). Le Thailandais me manque déjà. Je m'étais habituée a ma petite routine, acheter le Bangkok Post le matin, mon petit pad Thai sur la rue, donner mon lavage à faire à Monsieur Ratang du Burma qui trouvait qu'il y avait trop de Sikh au Canada (?!). Ensuite mon petit café au Tamarin, pratiquer mon Wai (salutation avec les mains en prière devant le visage). L'art du Wai est une affaire compliquée en Thailande. Les règles en sont strictes et on peut facilement insulter quelqu'un si on ne le fait pas correctement. Fort heureusement les Thais sont indulgents face au étrangers.

La vie ici est si tendue ici. Les attentes si étouffantes parfois comparées à l'Asie. J'ai repris mon entraînement dès mon retour pour pour aider le décalage horaire mais tout me semble un peu artificiel, un peu vain. J'essaie d'en faire peu cette semaine. J'ai recalculé mes semaines et je peux me permettre de commencer mon entraînement pour le marathon de Rome la semaine prochaine. Je crois que ça sera utile. Pour l'instant, peu de pain sur la planche, aller faire l'épicerie, terminer mon blogue, répondre à mes courriels.

2 commentaires:

  1. Bon retour!

    Love, love, love everything. Les photos, les billets, l'humour, la tendresse.

    Je viens de passer plus d'une heure à lire tes aventures et tes mésaventures. (Je croyais qu'en étant "membre" je serais informée des nouveaux billets; je croyais que c'étais comme un rss. Sans commentaire.) But it was worth every single minute...

    XXX, di

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  2. Bienvenue chez vous! Contente de savoir que tu as fait un beau voyage!

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