mardi 23 novembre 2010

Déjà les pépins...

Bon alors c'est toujours comme ça. Premièrement on rêve, ensuite on planifie et là on se lance, tout va bien et..............paf. En plein visage, c'est la chute. C'est ainsi à chaque saison. Le côté inspirant de la compétition est de se demander à chaque année: comment vais-je me relever et arriver... au fil de départ.

Une des raisons pourquoi je m'entraîne est parce qu'il y a des maladies cardiovasculaires dans ma famille. L'hiver dernier, j'ai fait vérifier des palpitations et le cardiologue avait demandé à me revoir pour un dernier test cet automne. Il m'avait dit: »les triathlètes, ça n'a rien à faire dans mon pavillon. Je fais une dernière vérification puis je vous donne votre congé.» Je fais le dernier test cette semaine et... ce ne sont pas des palpitations mais de l'arrhytmie, soit un battement irrégulier et suspect du coeur. Mais pourtant le muscle est bon! Le cardiologue me l'a juré. À l'échographie, il n'a jamais vu un coeur aussi peace que le mien. Un des plus lent et pas pressé qu'il ait jamais vu. Donc, c'est le système électrique. Et qui est responsable de ça? les hormones? la glande thyroide? le système nerveux? No sé. Demain j'ai mon rendez-vous. Est-ce la fin du projet Marathon de Rome? Me rendrai-je au fil de départ ou en est-ce vraiment fini pour le Moose. Devrai-je m'en tenir à 3 entraînements pépères par semaine? Jusqu'à présent, mon cardiologue m'a toujours dit de continuer mon entraînement comme d'habitude.

Ah les départs. Tout d'abord c'est l'euphorie des Grands Projets puis, la stratégie, la négociation. Jusqu'à date je me suis toujours rendue au fil de départ. L'hiver dernier, il y a eu ce problème au genou gauche. Je devais participer au demi-marathon d'Ottawa et comme mon genou ne faisait pas l'affaire, je m'étais inscrite à un triathlon avant Ottawa. Cela me permettait de m'entraîner avec natation, musculation et vélo. Je me bornais à faire une longue course par semaine et le reste du temps je faisais d'autres choses et ça a marché. Nous verrons... Comme d'habitude nous verrons. Il ne reste qu'à voir clairement les cartes à jouer... puis continuer à jouer, du mieux qu'on le pourra.

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