Maratona di Roma

Viva Roma! Un nouveau projet. Je vais m'inscrire dans les jours qui viennent au Marathon de Rome. Et oui. L'envie de m'entraîner est revenue avec l'air froid de l'automne. Je courais avec ma compagne d'entraînement pour essayer désespérément de me remettre de mon décalage horaire quans soudain je me suis sentie tellement mieux que je me suis souvenue pourquoi j'aimais tant m'entraîner.

Ce matin j'avais cependant la trouille. Je viens de commencer mon entraînement pour le marathon et 42.1 km, c'est intimidant. Je me souviens parfaitement de l'abrutissement que j'ai ressenti pendant mon demi-marathon au printemps. On cours, on cours, on cours on a l'impression que ça ne finira jamais et dans mon cas, ça fini vraiment tard. Si tout va bien je finirai ce marathon en 5h30. Vous vous imaginez courir pendant 5h30? Meeeeeerde. Ça c'est l'avantage de ceux qui courent vite. Ils finissent dans un temps plus humain que le mien. Ceci dit, j'ai envie de le faire. Pourquoi Rome? Parce qu'au secondaire j'ai appris le latin et acquis une âme de latiniste. Tant qu'à courir 5h30, j'aime mieux voir des sites inspirants de mon adolescence. Imaginez courir à côté du Colisée, de la colonne de Trajan, de voir le Panthéon et gravir les 7 collines de Rome. Je pense que quand je vais passer le Tibre (fleuve de Rome) je vais faire une petite danse. Ça vaudra les jours subséquents de marche comme le Bossu de Notre-Dame. En plus, j'aurai quelqu'un qui m'attendra au fil d'arrivée.

Pour ce qui est de l'entraînement que j'ai choisi, j'ai choisi un plan intermédiaire qui commence à 25 miles par semaine et se voûte à 45 miles par semaines. Il y a toujours la peur des blessures qui guette. Pour l'instant, j'ai trois semaines de loose dans le temps. Ça me laissera soit le temps de me reposer plus à la fin ou d'avoir un rhume sans m'en faire cet hiver. Tout de même, c'est 42.1 km...