mardi 14 décembre 2010

Jamais trop tôt pour paniquer.


Ça c'est ma politique pour tout ce qui a trait au genoux. Les genoux, c'est le vrai fond de pension. Sans ça, c'est foutu l'athlétisme et une santé bétonnée. Alors ce dimanche quand mes genoux me faisaient mal, j'ai pris ça au sérieux. En fait, il y a maintenant trois semaines que mes genoux se plaignent alors il est temps de passer au Plan B.
Je désirais sincèrement m'en tenir au plan d'entraînement de Bart Yasso pour mon marathon de Rome. Un plan élégant avec environ une cinquantaine de kilomètres par semaine. Le problème est que je cours depuis ma trentaine, que je suis lourde et que mon squelette n'a vraiment pas la forme idéale pour courir (l'angle de mes fémurs
est abominable ce qui met beaucoup de pression sur mes articulations). C'est la réalité et je ne peux pas m'en sortir. La solution? Et bien la saison dernière j'ai essayé les médicaments (ibuprofène) pour voir si ça pouvait aider les pépins et apprendre comment m'en servir judicieusement. J'en avais assez de refuser rigidement tout médicament allopathique. Mes conclusions? Bof, c'est très bien dans certains cas mais je préfère encore me rabattre sur la prévention et les entraînements alternatifs comme la natation, la musculation et le vélo. C'est ce que je vais faire à nouveau cette année. C'est ce qui m'a permis de faire le demi-marathon d'Ottawa malgré le fait que j'avais eu une légère bursite avant l'évènement. Je vais refaire ce qui a fait ses preuves.

Les bonne nouvelles de la semaine? Dimanche j'ai réussi à courir 3h13 dans la neige (20km). C'était féérique. Je me sentais comme une petit fille. Ma mère m'emmenait souvent faire du ski de fond et nous passions la journée dehors. Je me souviens de l'odeur de la cire à ski, du feu dans les chalets, des mitaines mouillées avec les petits glaçons qui tintaient aux poignets. Ça m'a fait plaisir de voir que je pouvais courir aussi longtemps sans peine à bas régime. Je suis confiante que je pourrai terminer mon premier marathon avec un peu de patience. 6 heures c'est long après tout.

1 commentaire:

  1. As-tu déjà consulté un physio pour tes problèmes de genou? Le mien, qui est également un coureur de longues distances (il fait des courses qui durent 8 heures), m'a aidé à corriger mon patron de course, et ainsi je peux courir plus longtemps avant d'avoir mal à la hanche. Ça pourrait peut-être t'aider?

    Parameswari

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