samedi 22 janvier 2011

Le courage


Merde. Je ne me sens vraiment plus dedans. Je regardais mon plan d'entraînement ce matin et puis j'ai l'impression de ne plus du tout être dans le coup. J'ai eu tellement de pépins (genoux, pied etc...) pendant cet entraînement pour le marathon de Rome que je ne sais plus du tout où j'en suis.

Je n'arrive plus à faire le millage suggéré et tout mes trésors de créativité pour remplacer mes entraînements par des trucs moins difficiles pour mon corps me rendent confuse. Il y a des séquences à suivre en entraînement, une progression. Il y a des semaines plus intenses et des semaines de récupération. D'autant plus que j'ai passé les deux dernières semaines à faire de mon mieux mais le coeur n'y était plus. Cette semaine, l'envie de m'entraîner plus intensément m'est enfin revenue mais pas assez pour me taper les milles que je devrais faire. Je n'ai pas envie de me reblesser, je ne sais plus si je dois aller à Rome. C'est la confusion.

En attendant, je me promène dans la maison avec une de mes médailles de finissante dans le cou. Je fais ça quand je ne sais plus quoi faire d'autre. Je m'approche de mon presentoir et je la choisis toujours avec soin. En regardant mes medailles gagnees, je vois tout le travail et les défis qui ont accompagnées chacune d'elles. La rouge, celle d'Ottawa, mon premier demi-marathon. Quelque chose qui me semblait impossible à l'époque. Je croyais que c'était possible pour tout le monde sauf moi.

La bleue de St-Bruno: la première course de Marketa ma partenaire de course et ainsi de suite.

Étrange comme rituel? Marketa roule toujours des yeux quand je lui ouvre ma porte avec une médaille au cou. Pour ma part, ces médailles me rappellent que toute cette confusion va finir par passer et que j'ai le courage et ce qu'il faut pour réussir cet événement comme je l'ai toujours eu dans le passé. La preuve, j'ai une médaille dans le cou.

3 commentaires:

  1. Ce n'est pas facile l'entraînement marathon. Si ça serait facile, il y aurait ben plus de monde que ça aux marathons. Ceci étant dit, ne lâche pas, fait ce que tu peux et amuses-toi bien. Même si on court, on peut s'amuser !

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  2. Vas-y et fais ce que tu peux. Pas obligée de courir tout le long. Tu peux marcher au besoin. Pas besoin de ruiner ta santé pour participer au marathon. Hier, j'écoutais le film "La Matrice, Révolution". À la fin, alors que tout semble perdu pour notre héros, son adversaire lui demande: "Pourquoi persistes-tu?" Le héros répond: "Parce que je l'ai choisi".

    Quel est ton choix?

    Parameswari

    P.S. Le héros a finalement vaincu son adversaire.

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  3. Allo Luc, effectivement la marche est un peu plus haute cette année. Je pense que le pire est la barrière mentale. Le marathon est un grand pas pour moi. Le fait de le faire à Rome ajoute à la difficulté mais aussi au thrill. Je vais me rendre. "Qui va piano, va lontano" (ti-train va loin). Merci pour l'encouragement!

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