mardi 25 janvier 2011

Le grand saut


ok. J'en ai maintenant officiellement assez. J'ai decidé hier matin dans le bus que je vais laisser l'entraînement planifié et simplement y aller au pif, au ventre, a l'intuition.

Mark Allen, dans son video sur l'entraînement pour le triathlon donne les bases de chaque entraînement soit mise en forme, intensité puis recup. Le petit malin m'a donne l'idée quand il parlait de modeler soi-même son entraînement à partir de ces barêmes. À l'époque, je m'étais ecriée que Nooooooon!, ça n'est pas possible pour une amateure comme moi! Il y a des règles! Il y a des conventions! Ouais mais le problème c'est que souvent quand je suis les plans je deviens surentraînée. Je me souviendrai toujours de ce moment ou je pérorais à ma partenaire de triathlon les dernières normes sur les ratios d'entraînement quand elle m'a regardée dans le blanc des yeux et m'a demandée:

"Mais est-ce que ça marche?"

Elle a dix and de plus que moi et me dépasse inmanquablement à chaque course. Peut-être est-il temps que je change de méthode. Ce que j'ai remarqué chez elle est qu'elle s'entraîne beaucoup moins que moi mais à chaque fois plus intensément que moi. D'où l'idee d'un changement de cap. Un autre ami, Tim, grand triathlete de Vancouver me disait qu'il n'était jamais blessé parce qu'il s'entraînait toujours au pif. Il regardait comment il se sentait ce jour là et décidait de son entraînement en conséquence. Pourquoi pas?

Tout ce que je sais c'est que j'ai eu deux bons entraînements en ligne depuis que j'ai pris ma decision. Pour le moment, l'important est de me rendre au fil de départ de Rome.

En fin de semaine, j'ai grimpé le Mont-Royal mais en deux étapes. Mon eau était gelée malgre le fait que je l'avais cachée dans mon manteau alors j'ai grimpé la montagne à mon rythme jusqu'au boulot. J'ai enseigné une classe, donne deux consultations en masso puis j'ai regrimpé la montagne en sens inverse. Résultat: un petit 10 miles molo avec une chance de récuperer et m'étirer en plein milieu. Le plan d'entraînement me demandait d'en faire le double aujourd'hui sauf que de cette manière, le pied ne fait pas mal, les genoux tiennent le coup alors pourquoi pas? Il me reste encore 8 semaines avant Rome...

2 commentaires:

  1. Bravo! J'ai décidé exactement la même chose de mon côté. J'ai mal à ma hanche après 25 minutes de course, je boite, et ça ne me tente pas de retourner chez le physio. Donc, au diable le plan d'entraînement. Je cours seulement quand je peux (mon horaire est déjà très chargé merci) et j'arrête quand je commence à avoir mal. Je ne pense pas pouvoir faire le demi-marathon en avril, mais au moins, je vais encore pouvoir courir.

    Ma meilleure course, je l'ai faite un lendemain de soirée bien arrosée (pourquoi les courses sont toujours le dimanche matin?). Je ne m'étais pas beaucoup entraînée. Mais j'étais reposée et pleine d'énergie.

    Sérieusement, je pense qu'il est bon d'avoir un plan, mais il faut demeurer flexible et l'adapter selon notre condition et niveau d'énergie. À moins bien sûr d'être un athlète de haut niveau. Mais pour nous les amateurs...

    Parameswari

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  2. Merci pour le soutien! Nous verrons où ça nous mènera...

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