Courir chacun pour soi ou ensemble

C'est à considérer. Dans mon cas, le choix est clair. Pour le triathlon, ma partenaire de triathlon Micheline et moi participons séparément. Nous nous entraînons ensemble à l'occasion mais le jour de la course, c'est chambre à part. Le choix est clair parce que d'une part, Micheline est plus rapide que moi et deuxièmement, elle a plus à coeur le classement que moi.

Le 17 avril prochain je participerai au demi marathon Scotia sur l'île Notre-Dame et là le choix sera également clair. Je courrai avec Marketa. Elle n'en est qu'à sa troisième course et ce sera son premier demi-marathon. J'ai très hâte de participer à cette course avec elle. Ces courses à deux sont très touchantes pour moi parce que c'est moi qui l'ai initié aux compétitions de course à pied. C'est donc toujours un plaisir de franchir le fil d'arrivée avec elle. Je me souviendrai toujours de la première fois où elle est entrée dans le stade avec moi lors du Marathon de Montréal. Son mari y était, elle s'est vue sur le jumbotron et on a annoncé son nom. Elle a adoré, elle, qui est originaire d'Europe. C'était une expérience qui comptait. J'étais vraiment heureuse de la partager avec elle.

Pour ce qui est de la traversée du Lac des sables cet été, l'affaire sera plus compliquée. Il est difficile de nager ensemble en eau libre. Je l'ai vu mais c'était digne d'un ballet de nage synchronisée. En plus, Sophie est plus rapide que moi mais comme tant d'autres nageurs, j'ai peur qu'elle ne parte trop vite.

Compétitionner en eau libre est assez ardu parce qu'on n'est jamais seule. On se fait constamment bousculer et la voie n'est jamais marquée. Nous avons pratiqué ce matin à la piscine mais elle a du mal à respirer des deux côtés. Ça rend les choses plus difficiles pour elle. Personnellement je préférerais qu'on nage ensemble pour qu'elle puisse se rendre sans embûche jusqu'à la fin mais aussi pour le plaisir. Ce sera sa première course en eau libre. Ça compte pour moi.