samedi 5 février 2011

La carte du parcours est enfin arrivée!


Les choses se corsent. Le parcours du Marathon de Rome a enfin été déterminé. Je viens de regarder des vidéos sympa sur le marathon et les papillons se mettent à voler dans mon estomac...42,195 km. À QUOI EST-CE QUE JE PENSAIS EN M'INSCRIVANT!!! Bon je me calme.

Les bonnes nouvelles d'abord. Je vais habiter au centre de yoga de Rome. Ça me donnera l'ocasion d'enseigner le yoga en italien quand je serai en chaise roulante après la course. Après tout, je me souviens de quoi j'avais l'air après mon premier demi-marathon l'an dernier. Marcher est difficile pendant plusieurs jours. Je pourrai donc m'installer dans un coin en paix et crier: «inspirare! Expirare! Levantere la gamba, uno, due, tre, expirare»...Je me sentirai utile dans mon handicap.

Les autres bonnes nouvelles: je vais m'inscrire et courir avec mon ancienne patronne, la directrice du présent centre. Elle ne fera pas le marathon avec moi mais participera à la stradacittà, une course de 4 km pour les amis et la familles des coureurs. Tout à fait sympa. L'autre bonne nouvelle, mon ancienne coach vivant maintenant en Écosse visitera peut-etre Rome pour me soutenir. Elle va me donner mes gels, de l'eau, me chouchouter, après quoi elle va sans doute me pousser dans le dos en hurlant : GO! It's WAR! Ma chère ex-coach a une âme de guerrière quand vient le temps de courir. J'ai vraiment hâte de la revoir. Peut-être voudra-t-elle participer à la stradacittà elle aussi...

Mon dieu. Juste à y penser. 42.195km. Je ne peux pas croire que je vais y arriver. Pourtant je le sens dans mes trippes que ça va bien se passer. Ça va être long, ça va être pénible, mais il y aura du monde en masse (82 000 personnes) et de belles vues à aprécier (nous passons devant le colisée et l'ancienne Rome). Pour ce qui est des côtes. Je ne vois pas de schéma de dénivellation dans le site. Tout ce que je sais c'est qu'on se rend jusque dans le nord de la ville et qu'on suit le Tibre. Toujours une bonne nouvelle. Il y a rarement de cote le long d'un cours d'eau citadin. J'espère que je pourrai visiter le parcours en bus avant la course comme j'avais pu le faire à Ottawa. C'est vraiment rassurant pendant la course de reconnaitre les points de reperes. On a l'impression de se rendre quelque part. En plus, ca aide a se preparer mentalement aux difficultes du parcours. J'en aurais pleuré de soulagement quand j'ai vu que je n'avais pas à me taper Lisgard drive, une côte pire que le mont-Royal au 15 ième kilomètre.

La plupart des courses offrent ce service. Je verrai et je vous en dirai des nouvelles.

1 commentaire:

  1. " Il y a rarement de cote le long d'un fleuve."
    Je ne sais pas d'où tu tiens ça, mais je ne suis pas d'accord.

    As-tu déjà roulé en vélo sur la 132 entre St-Nicolas et le pont de Québec? Moi oui et je peux te dire qu'il y a de bonnes côtes. Et que dire des côtes le long du fleuve dans Charlevoix?

    Je te souhaite un trajet relativement plat, mais il ne faut pas compter là-dessus à mon avis.

    Parameswari

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