samedi 7 mai 2011

Les bobos

Parlons des bobos de la semaine. Je me suis fait un petit quelque chose au mollet en vélo. Le pire c'est que je ne me souviens même pas comment c'est arrivé. Une des choses un peu épeurantes en athlétisme est notre haute tolérance à la douleur. Comme vous le voyez, le bleu que j'ai sur la jambe a un pouce d'épaisseur et un diamètre de 3 pouces et pourtant je ne me souviens même plus du choc qui a causé ça.

J'ai eu cette réflexion en regardant samedi dernier les matchs de combat extrême qui avaient lieu à Toronto. C'était la première fois que je voyais un événement du genre et je n'en revenais pas de voir ces athlètes en prendre plein la gueule sans broncher. Il y a avait un jeune homme de l'Ontario qui s'est tapé un hématome énorme au front et il n'a jamais abandonné. Il avait beau se faire cogner dessus ferme, le type ne lâchait pas. C'était un peu embêtant. D'une part on pourrait dire qu'il était très courageux. D'autre part, un hématome sur la boite crânienne ne devrait jamais être pris à la légère. Ce qui me dérange c'est cette habitude un peu désinvolte et parfois macho que nous (athlètes de tous accabit)avons d'ignorer la douleur et les désagréments. D'un côté, ça nous renforce au niveau mental. Nous acquiérons ainsi beaucoup de force intérieure mais il y a aussi une insenbilité qui se développe. La douleur, il faut parfois l'écouter. Ce sont des signaux d'alarme importants mais à force de s'entraîner dans le froid, la neige, la pluie, la chaleur, on se met à ignorer beaucoup plus rapidement ses signaux. Il faut que j'y réfléchisse. Comme d'habitude c'est une question d'équilibre mais tout de même.

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