samedi 28 mai 2011

Les équivalences en entraînement


Alors qu'est-ce qu'on fait quand on est crevé ou blessée? Il y a toujours le repos mais parfois on a un événement qui nous importe et qu'on ne veut pas nécessairement abandonner. D'autre part, les gens qui s'entraînent sont habitués à leur cocktail d'hormones de bien être si bien que quelques jours sans courir et splat! c'est la déprime profonde. Il existe une solution: l'entraînement varié.

Je vous donne les règles que j'ai trouvé en faisant des recherches. Je dois vous avertir tout de go que ces règles sont nébuleuses et que personne ne s'entend pour savoir comment on les a découvertes et si elles ont une validité scientifique reconnue.

Remplacements: VÉLO:
La règle du 4:1
40 km de vélo = 10 kilomètres de course.


Alors déjà vous vous rendez compte de l'absurdité du compte. Il faut vraiment pédaler pour réussir à faire une vraie équivalence. Personnellement, je n'ai pas les compétences techniques en cyclisme pour vraiment faire équivaloir les deux. Je me contente donc d'une classe de spinning. Sinon, je compte 40 km de vélo pour 6 km de course.

Natation 3:1


Ici la règle est qu'une heure de natation est équivalente à un 10 km de course. Encore là, à moins que vous ne fassiez 2600 mètres de papillon, c'est assez rigolo comme équivalence.

Le magazine Runner's world a une règle un peu différente: 60 minutes à une fréquence cardiaque de ou plus haut que 70 pourcent de votre capacité cardiovasculaire équivalent à 5 miles de course. Oui mais quelle course? Et si votre entraînement prévoit des sprints?

Bon. Pour ma part tout ce que je sais est que c'est assez difficile de gérer tout ça. L'an dernier, je m'entraînais pour mon premier demi-marathon et j'ai eu un problème de genou. J'ai décidé de ne pas abandonner et ai fait la majorité de mon entraînement en piscine ou sur le vélo. Résultat? Tout s'est bien passé. J'ai franchi le fil d'arrivée sur mes deux pieds sans vomir, et en bonus avec un sourire aux lèvres.

Cette année, j'ai eu beaucoup de pépins lors de mon entraînement pour mon premier marathon et j'ai alors décidé de reprendre la formule qui avait si bien fonctionné l'année d'avant. Résultat? J'ai franchi le fil d'arrivée, à peine sur mes deux pieds mais vraiment sans de sourire au lèvres. C'est vrai que c'était quand même un marathon. C'est vrai que j'avais marché les rues de Rome pendant deux jours avant la course, que j'avais un décalage horaire bon... j'ai tout de même terminé.

La morale de cette histoire? L'entraînement varié m'a sauvé la vie bien des fois mais c'est vraiment compliqué. Pour de petites distances ça ne cause pas de problème mais plus la distance augmente, et que les objectifs sont précis, plus c'est difficile à gérer. Je conseille l'aide d'une entraîneur dans ces cas-là.

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