samedi 6 août 2011

De nouvelles informations

(...)Mais si je peux me permettre en tant que nageuse -cycliste - coureuse - skieuse de fond de te dire que je pense que tes objectifs et tes courses sont bcp trop ambitieux pour toi à ce moment çi et peut-être même pour tjs . Tu devrais penser a diminuer tes distances et réduire le niveau de tes compétitions et je pense que tu retrouverais facilement le goût à l'entraînement et au dépassement de soi . Ce n'est pas tout d'accomplir la distance d'un marathon et ou d'un demi ironman il faut aussi y prendre plaisir et savoir que notre corps est capable de maintenir la cadence pour pouvoir en profiter pleinement.(...)

Extrait d'un commentaire d'une fidèle lectrice


Un chance que vous êtes là chers lecteurs! Un gros merci! J'ai eu quelques commentaires par rapports à mon dernier blog. J'y relatais mes doutes face au premier demi-Ironman auquel je m'aprête à participer dans quelques semaines. Je rapporte cet extrait en particulier parce qu'il m'a chatouillé l'esprit dans le bon sens. Ça ne m'était tout simplement pas venu à l'esprit que ces distances sont peut-être inapropriées pour moi et mon niveau de forme physique.

Si je regarde la dernière année, j'ai frappé des murs sensiblement aux mêmes moments dans mes entraînements pour le marathon de Rome et celui du Demi-Ironman. Le problème est que j'ai ressenti une pression d'aller toujours plus loin et qu'à mesure que la forme physique s'améliore on est capable et on a envie de plus. Mais où arrêter tout ça? Dans mon cas, je n'ai jamais fait de sport quand j'étais enfant et n'ai commencé à courir sérieusement que depuis quelques années. Grimper de forme 0 jusqu'au marathon en cinq ans, c'est un peu comme partir de 0 à 100 km/h en quelques secondes... mmmmmh. Sage?

Je lis beaucoup sur l'athlétisme et on voit beaucoup de gens qui font la même chose mais effectivement pas parce que les autres le font que ça me convient automatiquement... Il y a aussi le fait que je ne veux pas perdre ce que j'ai si durement acquis. Hier, j'avais un entraînement de vélo de quelques heures puis une course de récup de 30 minutes juste après. Je ne suis même pas fatiguée aujourd'hui. Pas de courbatures. Rien. Fraîche comme une rose même si il faisait 30 degrés. La vie est bien plus facile quand on est en bonne forme physique. L'autre aspect est que je m'étais promise que je ne serais pas une de ces triathlètes que je rencontre souvent qui faisaient de la compétition et puis qui ne font plus rien parce qu'ils ont trop donné et ont épuisé leur enthousiasme. Dans ma tête, je me vois toujours courir des marathons jusqu'à 90 ans comme ces gens que je vois dans mes magazines favoris. Pour moi, c'était ça la retraite idéale.

D'autres commentaires me disent de ne pas m'en faire, que ça passera et que c'est normal. D'autres encore me disent de ne pas me laisser limiter et qu'il est important d'aller jusqu'au bout. Ce qui est clair est que l'adéquation: plus long = meilleur est peut-être fausse dans mon cas. La distance est envoûtante mais faut-il y céder? J'avais lu un article dans le Runner's world qui avait déterminé que pour quelqu'une comme moi, lente et dont la foulée laisse à désirer, les longues distances étaient recommandées pour améliorer naturellement l'efficacité. Ça faisait plein de sens pour moi à l'époque. L'article ne mentionnait pas en combien de temps par contre.Il y a aussi le fait que ce blogue et mon travail (donner des atelier et traiter des athlètes) me donnent pas mal de pression. Le fait que je fasse de longues distances ajoutent du piment pour le blogue et bâti ma crédibilité et ma compétence auprès des athlètes que je suis en masso et en yoga. Merci beaucoup pour tous vos commentaires! Je les lis tous avec grand intérêt. Je continue ma réflexion et je vous raconte jeudi comment a été ma traversée du lac des sable!



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