La pédale dans le plancher

En fin de semaine ma partenaire de triathlon a brisé le mur du son et amélioré son temps au 10 km de presque 5 minutes. J'étais vraiment contente pour elle mais je ne mentirai pas en disant que je ne ressentais pas d'envie et de sentiment que elle s'entraîne correctement et a des résultats et pas moi etc. Fort heureusement ça a été bref.

J'ai eu de beaux entraînements cette semaine. Je me rends de plus en plus compte que ce qui me branche c'est quand je me concentre sur ma forme, que j'écoute les tendons claquer la cadence, quand je sais quels muscles font quoi, quand je rentre complètement dans mon corps. Mon petit bonheur de la semaine était en natation. La lumière projetait mon ombre dans le fond de la piscine et je pouvais me voir glisser, un bras devant moi pendant quelques secondes après chaque battement complet de jambes. Je sentais que quand je me concentrais sur mes pieds et de pousser, je voyais glisser mon ombre plus loin et je n'avais pas d'effort à fournir. C'est vraiment frappant à quel point mon background de danseuse (j'ai un bac de chorégraphe) et de professeur de yoga font de moi une drôle d'athlète. J'aime être dans le moment présent.

Présentement je me concentre sur ma performance à moi. Oui ma partenaire de triathlon améliore ses temps de course de façon spectaculaire cette année mais moi j'augmente mes distances de façon spectaculaire cette année. Un premier marathon, un premier demi-Ironman. L'important est de continuer dans le plaisir.