mardi 25 octobre 2011

Les côtes

J'ai décidé de revenir à la côte dans mon entraînement. J'ai toujours aimé les côtes (à part la pie-IX). Je sais que bien des coureurs les détestent mais les côtes, ça veut dire de beaux panoramas à venir, le sentiment de trôner au dessus du monde et de ses soucis et d'entrer dans un monde magique qu'un thérapeute jungien (Robert A. Johnson ) appelait le monde doré.

Le marathon de New York arrive bientôt et on peut dire que c'est le roi des côtes. Plusieurs ponts à gravir pour parcourir les différents arrondissements de la ville. Pour faire New York. Il faut aimer la côte.

Pour ma part, j'ai besoin d'améliorer mon cardio. Il y a plusieurs théories sur le sujet qui sont issues des succès des grands marathoniens. Certains entraîneurs trouvent que le jeu ne vaut pas la chandelle; que les coureurs s'épuisent sur les côtes et perdent leur vitesse après le dernier col et qu'au niveau du temps total, ça ne vaut pas la peine. D'autres les trouvent trop dangereuses pour les chevilles et les tendons d'achille qui sont plus hypothéqués que d'habitude. Il y a plusieurs techniques

La cadence? Encore là certains athlètes les courent à la vitesse grand V et d'autres pas. Pour ma part, j'aime bien  me garder une petite colline à pleine vitesse dans mes entraînements réguliers. J'aime la sensation de légèreté que la vitesse me donne pour passer le dernier col.

Ce matin j'en avais un peu marre de la routine. Je traîne pas mal de projets en même temps: études, masso, yoga, études en journalisme et petit boulot pour payer les études et le voyage en Inde ce printemps. J'avais besoin de me rincer l'esprit alors j'ai décidé d'incorporer de plus courts entraînements dans le mélange. Les côtes c'est un entraînement rapide qui se coince bien dans un horaire chargé. Dans mon cas, une petite colline de 203m. Rien de grave mais juste assez pour pouvoir la monter plusieurs fois de suite sans rechigner. Je ne voulais pas faire la côte Berri (viaduc en dessous de la rue Sherbrooke) parce qu'il y a avait trop de trafic. Je préfère ne pas consommer trop de polluants avant 10h00. Contrairement à Marlon Brando, je n'aime pas le goût du napalm tôt le matin.



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