jeudi 24 novembre 2011

La première neige.

Hier matin l'hiver est arrivé. J'ai donc commencé à courir plutôt qu'à faire du vélo comme moyen de transport. Les seuls désagréments? Ne pas pouvoir se doucher quand j'arrive au travail ou geler sur mon banc d'école à l'université.

Les solutions. Au boulot je laisse des vêtements de rechange et je me change à mon arrivée. Le plus important est de se débarrasser des sous-vêtements humides. Ce sont eux qui absorbent le plus d'humidité et donc eux qui vous congèlent en quelques minutes. L'autre problème: les cheveux un peu dégueulasses après un entraînement. Pas idéal au boulot. Je ne suis pas rendue au lavage de cheveux dans le lavabo de la toilette et donc pour ça c'est tant pis. Certains employeurs créent des espaces pour laisser à leurs employés la chance d'utiliser le vélo ou la course pour se rendre au travail. J'ai pu le constater par exemple chez Desjardins Sécurité Financière où non seulement les vestiaires étaient aussi beaux que des spas mais en plus les employés avaient droit à des classes (à leurs frais) de yoga ou autre à l'heure du lunch ou après le travail. Je trouve ce genre d'initiative vraiment louable. Les employés peuvent ventiler leur stress, entretenir leur santé et contribuer à désengorger les artères de la ville.

Le suit sec, le suit mouillé.

Pour l'université, ce n'est pas aussi simple. J'ai dû m'inspirer de conseils de camping d'hiver d'un ami à moi. Je n'ai pas de casier au pavillon où j'étudie et donc j'ai élaboré le système suivant:

Collant de course avec un pantalon contre le vent.
Chandail à manches longues et manteau coupe-vent.
Camelbak pour eau, passe d'autobus d'urgence, argent comptant, clés et notes de cours.

La procédure se passe comme suit: j'emporte des sous-vêtements dans les poches de mon manteau avec une barre protéinée et une pomme. À l'arrivée à l'université j'enlève la couche de base mouillée: collants, sous-vêtements humides et je ne garde que les sous-vêtements secs, le pantalon coupe-vent, le chandail humide et le manteau coupe-vent. Ce système va probablement fonctionner jusque dans les -15 degrés.

Après le cours, je remets le suit mouillé pour revenir à la maison. Ça me permet de faire 5 km deux fois dans une journée, de préparer mes idées pour le cours puis de ventiler mon énergie après trois heures passées assise sur un banc. Et la surprise de la journée? Ça me prend moins de temps que le transport en commun!

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