vendredi 11 novembre 2011

L'empereur de toutes les maladies

Il y a plusieurs personnes autour de moi qui sont atteintes de cancer présentement. Ça me touche beaucoup. Je suis tombée récemment sur une biographie du cancer qui m'a beaucoup plue mais surtout qui aide à comprendre non seulement les traitements modernes mais aussi les mesures de détections.

Il s'agit du livre The Emperor of all maladies de Siddhartha Mukherjee. Dans ce livre on apprend entres autres que le cancer existe depuis toujours. On a des traces jusqu'en Égypte ancienne. Au début, on traitait le cancer avec la chirurgie. Au dix-huitième siècle un médecin a prouvé pour la première fois le lien entre cancer et environnement. Il a trouvé des incidences de cancer scrotal chez le cheminaux à cause de leur proximité à la suie qui est cancérigène. Dans les années quarante,   les traitements de chimio ont commencé car ils sont parfois issus des armées. Ainsi, le mustard gas qu'on utilisait à l'époque se trouve dans certains cocktails de chimio pour tuer les cellules cancéreuses.  Ensuite, les chercheurs se sont demandés si certains virus pouvaient être à l'origine de cancers. On sait grâce à eux que le HPV (human papillo virus) est maintenant responsable des cancers cervicaux. Ensuite on voit l'évolution de la refexion sur le cancer se poursuivre avec des études sur les hormones et les cancers jusqu'à notre époque où nous en sommes à la thérapie génétique. L'ouvrage est assez long mais ça vaut la peine parce qu'il nous aide vraiment à comprendre la réflexion scientifique sur le cancer et aussi sa relation avec le marché. Pour ma part, je suis contente de l'avoir lu car je comprends mieux comment prendre soin de ma santé et quels tests je vais choisir pour moi-même et à quel âge. On apprend que le cancer est une maladie coriace et que parmi toutes, il est vraiment empereur avec ces maints visages.

Les coureurs ne sont pas à l'abri de cette maladie. Bien que statistiquement, nos entraînements coupent de moitié le risque de maladies cardio-vasculaires et diminuent le risque de cancer. On croit aussi aujourd'hui que les coureurs augmentent leur matière grise en courant ce qui les protègerait des démences et maladies d'Alzheimer's. Selon Runner's world:

The results are eye-popping. In general, the most-fit subjects have heart-disease death rates 50 percent lower than the least fit. They're also much less likely to have strokes, or to develop diabetes or high blood pressure. They have a lower incidence of many cancers. And now, in the latest and most startling development, they are showing lower risk for senile dementia and diseases like Alzheimer's.
À l'inverse, il y a eu dans les dernières années un mouvement inverse. Plusieurs ultra-marathoniens ont été diagnostiqués de cancer récemment et on s'est demandé si la course pouvait avoir causé leur maladie. Le problème est qu'il y a si peu d'ultra marathoniens qu'il est difficile de voir si statistiquement si il y a un lien. Pour ma part, je vais continuer de courir.






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