vendredi 28 septembre 2012

La fatigue du pic d'entraînement.

Ils sont tous arrivés en trombe sur ma table il y a deux semaines. Épuisés, grognons, parfois blessés. Les coureurs du Marathon de Montréal étaient  à leur pic d'entraînement  à ce moment-là et c'est maintenant mon tour. Hrmmmmfh.
Je suis  épuisée depuis une semaine. Les longues distances me jettent par terre et la perspective de courir ne serait-ce que 40 minutes me fatigue. Hrggggggggn.

En fin de semaine, je ferai mon dernier long trajet de trois heures de course et puis en suite, c'est en bon français le "Taper", la préparation pour le grand jour M, pour le marathon de Niagara.

Le marathon a été décrit par Amby Burfoot du magazine Runner's world comme étant le nouvel Everest urbain. Le dernier jour avant l'ascension est le moment où se manifestent les problèmes de mal de l'altitude. Il en est de même avec la course. Les dernières semaines avant l'événement sont pénibles. Je suis toujours convaincue que j'ai été trop ambitieuse, que je n'y arriverai pas. Je suis bête avec les gens, je me renfrogne, je traîne les pieds dès que j'en ai l'occasion et je me comporte comme une de ces montres de Dali: molle, informe, sans volonté.  Pourtant, tout est au rendez-vous cette année. Mes performances sont meilleures que ce qui est demandé par mon plan d'entraînement, mon poids est parfait, tout est fin prêt.

Il faut juste un peu de patience. En attendant je me masse à tous les soirs avec des huiles rapportées de l'Inde. Je veille à bien dormir et à bien manger. Je bois assez d'eau mais honnêtement, je ne veux que faire la montre de Dali le plus souvent possible.

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