mercredi 3 octobre 2012

Comment se vêtir le jour de la course

Une question délicate mais surtout très personnelle. Certains coureurs sont très 'chauds' et courent en shorts en plein hiver et d'autres grelottent à zéro degrés.

L'exemple du Marathon de Montréal est excellent pour discuter de la chose. Règle générale tous les coureurs à qui j'ai parlé préfèrent avoir plus froid que chaud. Le magazine Runner's world a même publié un article sur la performance par rapport à la température corporelle pour conclure que le mieux est de garder la température la plus basse possible (mais pas jusqu'à l'hypothermie). On suggérait de boire des boissons glacées (slushes) avant une course par exemple. Je suis tout à fait d'accord. Mais voyons la méthode la plus simple: les choses à déterminer avant la course.

En début de course: Il faut avoir froid avant le début d'une course mais si votre départ est sur un pont comme à Montréal ou New York, je vous suggère tout simplement de vous vêtir d'un sac à poubelle. Riez comme vous le voulez mais c'est chaud, léger et on peut s'en débarasser facilement. Vous faites un trou pour la tête et gardez vos bras au chaud jusqu'au départ. Une petite paire de gants que vous pourrez abandonner à la ligne de départ est parfois apréciable. Certains coureurs se vêtissent de vieux vêtements qu'ils laissent avant de partir. Les organisateurs de course y sont habitués et certains les portent chez un organisme de bienfaisance.

La distance parcourue: si vous courez une petite distance comme le 5 ou le 10 km ne vous faites pas de soucis. Veillez à avoir des vêtements chauds et secs au fil d'arrivée. La plupart des courses vous laissent avoir des sacs que vous pouvez récupérer après l'événement. Il faut cependant  enlever absolument tous les vêtements mouillés (y compris les sous-vêtements) et les remplacer. Ne vous couvrez pas de survêtement sur votre tenue de course, l'humidité mêlée à un vent froid peut vous geler très rapidement.

Le facteur vent: Pour les distances comme le semi et le marathon, le vent peut être un peu plus inquiétant. Essayez de voir sur le parcours les zones près de l'eau. Elles sont souvent très venteuses. Par exemple, l'Ile Notre-Dame est d'habitude très venteuse, le vieux port, le canal Lachine, les deux rives de Québec. Le sommet du Mont-Royal aussi peut vous ébouriffer rapidement. Les ponts, les viaducs, les gratte-ciels font d'habitude de grands entonnoirs d'air. Ça n'est pas un problème par temps chaud (bien que ce soit plus fatiguant) mais par temps frais et froid, vous auriez peut-être avantage à porter un coupe vent qui peut se replier en ceinture. Vous en disposez si vous n'en n'avez pas besoin mais si le vent persiste et vous refoidit trop après trente kilomètres, vous aurez au moins une carapace d'urgence.

La pluie et la neige. L'important est de bien couvrir vos extrémités et de s'assurer de porter plusieurs couches dont une coupe-vent et imperméable. Il existe sur le marché des gants imperméables et pour les souliers on peut se procurer une paire de chaussures faite de gore-tex.

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