mardi 1 février 2011
Du progrès!
L'orignal qui court remonte la pente. Il y a de l'espoir. Ce dimanche, j'ai couru 14 miles (22km) sans douleur au pied aucune(!?).Pourquoi? Est-ce que c'est le travail du rolfeur qui porte fruit? Peut-être. Sont-ce les chaussettes fines pour laisser mes pieds enfler? Toujours est-il que j'ai retrouvé un peu de coeur au ventre en sachant que mon corps tient le coup.
Je me suis refait un petit plan qui me semble plus réaliste pour les 7 prochaines semaines. Malgré le fait que je soit physiquement capable de faire les plus longues distances, il m'apparaît qu'énergétiquement j'ai besoin de plus de récupération que je pense. La dernière fois que j'ai couru 14 miles il m'a fallu trois semaines pour retrouver mon énergie. Ça c'est la réalité si je suis honnête avec moi-même.J'ai donc décidé d'alterner mes semaines entre un long entraînement le dimanche puis une petite course sur la montagne (9 miles) le dimanche suivant. Je pense que c'est plus approprié pour moi et j'ai encore le temps de monter jusqu'à 20 miles avant le marathon de Rome. Qui va piano va lontano (ti-train va loin).
Dans un article paru récemment, les frères Hanson remettaient en question le pilier de l'entraînement orthodoxe: Le LSD (long slow distance). À chaque fin de semaine d'entraînement, il est classiquement recommandé de faire une longue course pour aider le corps à s'habituer à la distance mais aussi pour bâtir la confiance lors du jours de la compétition. Le problème est que ces longues courses sont parfois plus drainantes qu'aidantes et les frères Hanson ont bâti un programme d'entraînement basé sur du speedwork (travail intense) sur plus courtes distances. Il paraît que ça marche... Cet entraînement n'est évidemment pas pour les débutants mais il m'a fait réfléchir. Tout change dans le monde de l'entraînement...Même les classiques.
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