mardi 27 septembre 2011

Déjà fini...

Dimanche j'ai couru ma dernière course de la saison 2011. Je ne sais pas ce qui se passe mais j'ai vraiment aprécié ce 10 km du marathon de Montréal. Depuis que je ne mesure plus mon succès en secondes je ressens un grand plaisir à compétitionner. 

Pourquoi était-ce une belle course? Parce que maintenant je maîtrise bien le 10 km. Je vois les progrès que j'ai fait dans les trois dernières années. Je suis restée en contrôle tout le long de la course. Ma nutrition aussi est mieux maîtrisée. Je comprends mieux ce qui marche pour moi. Dans mon cas, il y a deux éléments importants dans toute course: la nutrition régulière et le contrôle de la surchauffe.

Nutrition: ce matin là j'ai pris mon déjeûner habituel avant course: 1 thé chai. 2 roties de pain artisanal avec de l'hummus et du fromage en grain. Petits fruits.

Avant course: j'ai mangé une demi banane envgiron 45 minutes avant la course.

Avant le départ: un gel expresso love de la compagnie GU.

Pendant la course, de l'eau aux stations et un gel après 35 minutes. Une eau avec electrolyte (gatorade) plus tard.

Exaggéré? Peut-être mais  je me suis sentie bien pendant toute la course alors voilà. Le bonus? j'ai été 3 minutes plus vite que l'an dernier.

Deuxième élément: la surchauffe: Il y a plusieurs années des entraîneurs américains ont essayé un gadget pour athlètes qui refroidissait leurs poignets pendant les entraînements. On se demandait à l'époque si la température interne élevée pouvait interférer avec la performance des athlètes. Une autre étude de 2004 a étudié les températures de joueurs de football et de coureurs pour conclure que la température corporelle des coureurs grimpait à mesure qu'ils couraient sans jamais baisser. Le magazine Runner's world a aussi publié récemment un article intéressant sur la performance et la température ambiante.

Depuis, à chaque station je prends une douche rapide. Je demande deux verres d'eau que je vide sur ma nuque et mes poignets. Quand il fait vraiment chaud, j'en verse sur ma tête également. Je trouve que ça fait une différence dans mon aise à courir. J'ai le loisir de me concentrer sur ma course plutôt que sur les désagrément que je ressens.

Le dernier bonheur de toute course de cette popularité? Le bain d'énergie de triomphe à la fin. 24 000 personnes en forme, en même temps, au même endroit et qui viennent de réussir leur objectif c'est extraordinaire. Je me suis payé la traite après en allant encourager les coureurs qui arrivaient à la côte Berri. C'est toujours un privilège de pouvoir redonner un peu de courage à ceux qui souffrent sur la maudite Berri, à exactement mi-chemin avant le fil d'arrivée. Je sais ce que c'est de souffrir en plein millieu d'un marathon avec une vingtaine kilomètres à faire. J'y suis restée pendant une heure, y ai perdu la voix et l'usgae de mes mains (les hommes frappent vraiment fort sur mes pauvres petites mains) puis je suis revenue chez moi, grelottante dans mes vêtements humides. Heureuse. 

Je voudrais terminer en offrant toutes mes sympathies à la famille du jeune coureur décédé dimanche pendant le marathon. Pour ceux et celles qui veulent avoir plus d'information sur les décès liés à la course, je vous invite à consulter un article que j'ai écris sur le sujet l'an dernier.

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