samedi 12 février 2011

La sécurité en hiver


Février est frais cette année et c'est tant mieux. Il n'y a rien qui me fout plus les jetons qu'un hiver chaud. Ça me donne toujours l'impression que l'apocalypse environmentale se planque quelque part derrière un talus en attendant le bon moment pour se montrer.

Ceci dit, des journées froides impliquent un peu plus de vigilence et de préparation. À force de courir en hiver, on a souvent l'impression d'être à l'abri du danger mais ça n'est pas toujours le cas. Un blogueur racontait récemment qu'il avait eu un problème d'engelure sur un de ses doigts pendant un entraînement qui semblait assez routinier pour lui. Mêmes gants que d'habitude, température autour des -25 degrés et pourtant le doigt a failli y passer si je me fie à la photo. Ça m'a rappelée à l'ordre. Voici donc mes suggestions de kit d'hiver:

L'horaire: En hiver il faut plus de flexibilité par rapport aux jours d'entraînement. Je préfère retarder une journée de repos et profiter d'un temps clément que de m'en tenir rigidement à mon plan d'entraînement. Au pire, il y a toujours le tapis roulant mais c'est toujours en dernier recours.

Le parcours. Plus les conditions sont mauvaises, plus j'essaie de rester proche de chez moi. Le problème c'est que plus les distances à parcourir sont longues, plus ça devient abrutissant. Courir 11 fois autour du parc Lafontaine est plutôt emmerdant. Le plaisir de la course pour moi est justement d'avoir l'impression de voyager, de ne plus avoir besoin de voiture, de bus et de métro... de voir du pays.

L'équipement: De bons crampons les jours de glace sont de mise ainsi que des coupe-vent efficaces même si il ne semble pas venter ce jour là. Il y a des endroits traîtres comme la cime du Mont-Royal, l'île Notre-Dame, tous viaducs , ponts et environs de gratte-ciels.

Les trucs d'urgence: Un bon cellulaire chargé à bloc (le froid affaiblit la batterie), un petit chauffe-main ocazou (chez Dollorama, Canadian Tire), une vingtaine de dollars cash et un sifflet de foret(le mien a une boussole et un thermomètre il ne manque que le lecteur mp3!). J'amène aussi ma carte d'assurance maladie. On peut aussi inscrire avec un marqueur indélébile notre information personnelle à l'intérieur des coupe-vents ça évite de trimballer trop de trucs. En hiver les risques de glissades, chutes et autres emmerdes rendent les choses plus périlleuses. C'est le prix à payer pour toute cette splendeur blanche.

1 commentaire:

  1. Et surtout, être visible quand on court dans le noir. Une lampe frontale est très pratique et effficace. N'aller pas croire que le linge avec les bandes réflectrices vous rendent visibles. Quand il pleut, c'est pire encore. On vous voit, oui, une fois rendu à 2 pieds, donc trop tard pour vous éviter. Et les petits gadgets qui s'épinglent après les vêtements et qui font de la lumière, c'est bien... de proche. Encore une fois, on vous voit trop tard.

    Une conductrice-coureuse,
    P.

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